Le Chief Happiness Officer est un couteau suisse
Lorsque j’ai découvert ce doux nom rêveur de Chief Happiness Officer, je souhaitais devenir « un couteau suisse » (oui oui c’était bien l’intitulé du poste) pour un espace de coworking en Bretagne.Même le Bien être au travail n’en était qu’à ses débuts, l’objectif était de faire en sorte que tout roule et de choyer les coworkers, étrange coïncidence, non ?
Interpelée par l’annonce qui rend les offres de postes traditionnelles carrément has-been, je décide de postuler. Bon, je ne vous fais pas languir, un entretien, deux entretiens et puis NON. Pour autant, je pense que ce poste a été assez important pour être la base de mon premier article. Ce job faisait écho en moi, et depuis ce jour, j’ai décidé de prendre cette voie. La voie qui me correspond vraiment.
L’environnement de travail, vous dites ?
C’est surprenant de penser sans cesse à améliorer l’environnement de travail quand on n’en a pas. Même si c’était un moment de ma vie où je me sentais de moins en moins confiante sur mon avenir, je pense que ma petite année de chômage était passée par là.
Bref, durant la préparation de cette candidature, je rencontre une jeune femme prof des écoles dans un festival : elle travaille sur Paris et elle a un de ses copains qui s’occupe d’améliorer l’environnement de travail de ses collègues. Il est « faiseur de bonheur ou quelque chose comme ça ». J’écoute avec attention et me rends compte que c’est exactement ce que je veux faire. L’évidence te retombe dessus un samedi soir et te ramène à ce qui te fait vibrer.
Je cherche alors à en savoir plus : En quoi ça consiste concrètement ? Comment en faire mon métier ? Dois-je reprendre des études ? Je suis chargée de communication, est-ce que je peux devenir une CHO ?
Rencontrer les Chief Happiness Officer
En rencontrant des CHO, je me rends compte qu’une fiche de poste est clairement impossible : de l’évènementiel interne, de l’ergonomie au travail, du télétravail etc. Le Chief Happiness Ofiicer, c’est carrément plus un savoir-être qu’un savoir-faire.
Chaque profil est différent car il s’adapte à l’environnement de l’entreprise et aux besoins des salariés : une startup parisienne ne mettra pas les même actions qu’une entreprise rurale.
Ah ! Un dernier point que je trouve aussi très intéressant à souligner : le terme Chief Happiness Officer fait beaucoup parler de lui, et je vous rassure, nul besoin d’avoir un CHO dans sa boite pour y voir des actions impactantes sur le bien-être au travail !
Le tout premier CHO
Le premier Happiness Officer est Chade-Meng Tan. Ancien employé de Google, Chade-meng, à l’origine ingénieur, change de métier & crée le concept de « Jolly Good Fellow » soit pour nous, les français un terme qui pourrait être traduit par : le super bon camarade.
Redonnant au travail un aspect de camaraderie, les nostalgiques des bancs d’écoles pourront, grâce au « Jolly Good Fellow » redécouvrir dans son environnement de travail une ambiance « bon enfant ».
Etrange idée ? Je dirai surtout ambitieuse ! Si effectivement le travail est tout sauf un jeu d’enfant, prendre du plaisir dans son travail est indispensable. Effectivement, embaucher une personne qui fait en sorte de rendre le travail de tous plaisant n’est pas une mince affaire…
J’y reviendrai prochainement !