La communication interne est un facteur clé pour faciliter le quotidien d’une organisation. En effet, elle permet d’engager parallèlement l’ensemble des acteurs d’une entreprise autour d’un projet commun.
52 % des salariés en France ne sont pas satisfaits de la communication interne de leur entreprise.
Alors que 93 % estiment qu’elle est vitale pour animer une communauté.
Qu’en est- il de la communication interne au sein des TPE et des PME ?
Socle a mené l’enquête. Découvrez dès à présent les résultats, la vision et les pratiques de communication interne
I – La communication interne & visions et messages différents
On constate différentes visions de la communication interne. En effet, il existe différents types de messages qui ne sont pas toujours diffusés de la manière la plus optimale.
Les messages stratégiques
Les messages stratégiques sont des messages qui sont en rapport direct avec la stratégie de l’entreprise.
- Vers quelle direction va l’entreprise ?
- Quels sont ses projets à moyens et longs termes ?
Les messages stratégiques permettent clairement de créer de l’engagement des collaborateurs. Ces derniers sont naturellement « rassurés » de connaître la direction de l’entreprise. La stratégie actuelle et future se doit d’être cohérente avec le socle de l’entreprise : sa mission, ses valeurs, son histoire et sa culture.
Les messages opérationnels
Souvent très présents dans l’entreprise, les messages opérationnels représentent globalement la plus grosse partie de la communication interne actuelle au sein des entreprises.
Elle est la plupart du temps diffusée de manière orale. Les retours de l’enquête démontrent que ces messages (sans traces écrites) sont souvent définis comme incohérents avec d’autres. Par exemple, c’est une source différente voire même d’une même source. Pour autant, on plébiscite encore ce type de diffusion. Il répond pourtant à une facilité d’accès à l’information, une instantanéité et une déresponsabilisation pour avancer (pour celui qui pose la question).
Concernant les messages opérationnels, cette enquête démontre la verticalité des messages. C’est une conséquence de la structure pyramidale des PME. Ces messages sont globalement descendants, avec peu de remontées des informations « collaborateurs vers cadres ».
On notera également que les informations – de manière horizontale cette fois-ci – ne sont pas véritablement structurées et par conséquent circulent peu. C’est une attente que l’on retrouve dans cette enquête qui a pour objectif d’améliorer le quotidien des équipes. Ce type d’informations lorsqu’elle existe dans les structures passent par le cadre pour redescendre ensuite aux équipes.
Les messages quotidiens (malveillants ou bienveillants)
Il existe dans les entreprises sondées un manque de participation au quotidien de l’entreprise. Les réussites ne sont généralement pas mises en avant alors que les échecs le sont systématiquement.
Que cela soit une réussite individuelle ou par équipe, les messages du quotidien sont ces « petits » rien qui changent tout.
Que cela soit de la simple politesse : par exemple, saluer les équipes. Faire preuve de politesse peut changer beaucoup de choses dans une entreprise et améliorer significativement l’ambiance de travail.
Savez-vous que pour équilibrer les ressentis, il faut 3 messages positifs pour combler l’impact du message négatif ?
II – Une mauvaise communication interne créée le désengagement des collaborateurs (et plus encore)
La communication interne est ce qu’on pourrait appeler dans l’entreprise le « nerf de la guerre ».
Lorsqu’elle n’est pas optimale, elle a des conséquences sur l’interne et externe.
Le premier facteur rappelé est le désengagement ! On sait aujourd’hui selon le cabinet Mozart Consulting qu’il coûte en moyenne 12 600 euros par an et par salarié qui n’est pas engagé.
Qu’appelle-t-on l’engagement dans l’entreprise ?
L’engagement est (tout simplement) un état émotionnel où une personne se sent active et engagée dans son travail. Autrement dit, l’engagement est un sentiment de loyauté et d’attachement envers une entreprise.
Le désengagement se traduit notamment par :
Plus de turn over
Démotivation
Frustration
Manque confiance
Manque reconnaissance (mutuelle)
Mal-être des salariés
Cela a aussi des conséquences avec les clients, et notamment la qualité du service client et ralentie la productivité.
Les 5 solutions pour avoir une communication interne pertinente :
- Identification des points faibles pour les améliorer
- Une diffusion claire des informations institutionnelles
- Mises en place d’outils de communication interne
- Régularité de la Communication interne
- Développer la communication intra et interservices
III- Pourquoi une Communication interne compliquée dans les PME ?
Pour aller plus loin, découvrez la vision de Socle :
Les dirigeants ont conscience de l’importance de la communication, et particulièrement de la communication interne. Ils admettent souvent qu’elle n’est pas optimale au sein de leur structure.
Cette frustration se double du réel manque de temps et de la marche à suivre qui n’est pas évidente.
Le schéma est généralement le suivant : les entreprises en phase de croissance rencontrent de plus en plus de mal à communiquer avec l’ensemble du personnel. Les conditions pour communiquer peuvent différer, ce qui ressort pour autant, c’est que la communication n’est plus naturelle. Oui : c’est qu’avant la communication était naturelle, normale, voire innée et qu’aujourd’hui avec le nombre de collaborateurs qui s’accroit, tout se complexifie.
Autre Constat : le Manager – souvent considéré comme le relais principal a littéralement – passez moi l’expression : le cul entre deux chaises.
Il doit faire redescendre et dans le même temps faire remonter les informations, qu’elles soient autant opérationnelles que stratégiques. Ce trop plein d’informations entraînent un déperdition de l’information et parfois une mauvaise transmission de cette dernière.
On remarque aussi que la communication est principalement orale et disposent paradoxalement d’écrits qui ne circulent pas.
Lorsque la communication interne écrite circule, elle est présente en surplus et n’est pas véritablement ciblée. Les informations pertinentes passent dans le flux et ne sont pas retenues.
On remarque également que la communication interne écrite se base sur les diffusions obligatoires des entreprises (informations RH, ou aux représentants du personnel)